vendredi 9 juillet 2010

Les vingt kyokun

"En janvier 1939 fut créé le premier dôjô japonais de karate-dô à Zoshigaya, quartier de Meijuro à Tokyo. Il fut baptisé Shôtôkan du karate-dô japonais. Shôtô - dont la signification littérale est le "bruissement des pins dans le vent" - était en fait le pseudonyme du poète Gichin Funakoshi qui, dans sa jeunesse, n'aimait rien autant qu'une promenade dans les forêts de pins d'Okinawa (son île natale) pour y écouter le bruissement que le vent produisait dans les branches.
Le premier des vingt préceptes stipule : "n'oubliez pas que le karate-dô commence et s'achève par un rei". Concrètement, cela revient à dire que chaque session d'entraînement s'ouvre et se clôture par une inclinaison du buste en signe de salut, un rei. Cependant, au sens figuré, cette consigne suggère que le karateka doit respecter fidèlement les convenances propres à l'étiquette de sa discipline en se montrant courtois et en adoptant un comportement qui sied à la situation du moment. L'acceptation du terme rei, loin de se limiter au simple salut physique inclut une définition au sens large : même hors du dôjô, le karateka doit accueillir ses connaissances avec une sincère courtoisie et conformer chacun des aspects de sa vie aux exigences du concept fondamental qu'est le respect d'autrui. Plus longtemps vous étudierez le karate, plus naturellement vous accorderez de l'importance à l'étiquette et au respect qui y sont inhérents."
Extrait de l'épilogue, signé Jotoro Takagi (Président de la Japan Karate-do Shotokai et Directeur du Shotokan), de l'ouvrage "Les 20 préceptes directeurs du karate-dô, le leg spirituel du Maître Gichin Funakoshi, commenté par Genwa Nakasone".

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