dimanche 18 juillet 2010

Les débuts de l'Aïkido à la télévision française

Reportage diffusé en 1964 par la télévision française, pour faire découvrir l'aïkido, pratiquement inconnu du grand public : on y voit Ueshiba Senseï dans une démonstration stupéfiante pour un homme de 87 ans, ainsi que Maître André Nocquet, un pionnier des arts martiaux en Europe.
Vidéo propriété de l'Institut National de l'Audiovisuel

samedi 10 juillet 2010

Les contes des arts martiaux

"Un samouraï se présenta devant le Maître Zen Hakuin et lui demanda : "Y a-t-il réellement un paradis et un enfer ?"
- "Qui es-tu ?" demanda le Maître.
- "Je suis le samouraï..."
- "Toi, un guerrier ! s'exclama Hakuin. Mais regarde-toi. Quel seigneur voudrait t'avoir à son service ? Tu as l'air d'un mendiant."
La colère s'empara du samouraï. Il saisit son sabre et le dégaina. Hakuin poursuivit :
- "Ah bon, tu as même un sabre ?! Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête."
Hors de lui, le samouraï leva son sabre, prêt à frapper le Maître. A ce moment celui-ci dit :
- "Ici s'ouvrent les portes de l'enfer."
Surpris par la tranquille assurance du moine, le samouraï rengaina son sabre et s'inclina.
- "Ici s'ouvrent les portes du paradis", lui dit alors le Maître.

Extrait du livre "Les contes des arts martiaux", rassemblés par Pascal Fauliot et présentés par Michel Random. Edition Albin Michel.

vendredi 9 juillet 2010

Les vingt kyokun

"En janvier 1939 fut créé le premier dôjô japonais de karate-dô à Zoshigaya, quartier de Meijuro à Tokyo. Il fut baptisé Shôtôkan du karate-dô japonais. Shôtô - dont la signification littérale est le "bruissement des pins dans le vent" - était en fait le pseudonyme du poète Gichin Funakoshi qui, dans sa jeunesse, n'aimait rien autant qu'une promenade dans les forêts de pins d'Okinawa (son île natale) pour y écouter le bruissement que le vent produisait dans les branches.
Le premier des vingt préceptes stipule : "n'oubliez pas que le karate-dô commence et s'achève par un rei". Concrètement, cela revient à dire que chaque session d'entraînement s'ouvre et se clôture par une inclinaison du buste en signe de salut, un rei. Cependant, au sens figuré, cette consigne suggère que le karateka doit respecter fidèlement les convenances propres à l'étiquette de sa discipline en se montrant courtois et en adoptant un comportement qui sied à la situation du moment. L'acceptation du terme rei, loin de se limiter au simple salut physique inclut une définition au sens large : même hors du dôjô, le karateka doit accueillir ses connaissances avec une sincère courtoisie et conformer chacun des aspects de sa vie aux exigences du concept fondamental qu'est le respect d'autrui. Plus longtemps vous étudierez le karate, plus naturellement vous accorderez de l'importance à l'étiquette et au respect qui y sont inhérents."
Extrait de l'épilogue, signé Jotoro Takagi (Président de la Japan Karate-do Shotokai et Directeur du Shotokan), de l'ouvrage "Les 20 préceptes directeurs du karate-dô, le leg spirituel du Maître Gichin Funakoshi, commenté par Genwa Nakasone".

mardi 6 juillet 2010

Gosoku Ryu Karate

Maître Kubota Takayuki, 10éme dan et Soke du Gosoku Ryu, école de karate où sont pratiqués le travail des armes et des projections, les katas, le combat, ainsi que la canne et le kubotan, arme porte-clés, création du Maître.

lundi 5 juillet 2010

Intégrale Kurozawa à la Cinémathèque Française

Dans le cadre du festival Paris Cinéma, la Cinémathèque Française propose, du 23 juin au 1er août, une rétrospective Kurozawa permettant de voir l'oeuvre du Maître et quelques films d'autres réalisateurs comme Après la pluie de Koizumi Takashi.

Programme sur le site de la Cinémathèque : http://www.cinematheque.fr/